Une grosse porte de chêne, garnie de gros clous de bronze et d'un heurtoir. Vous voici devant la porte du pensionnat. Vous la poussez, et vous pénétrez dans ce qui devait être avant le Hall du Manoir. Cet endroit a été transformé en réception. A l’autre bout de la pièce, une grande porte, fermée. Un escalier monumental en marbre blanc permet d'accéder aux étages supérieurs. A votre droite, un bureau, avec une clochette posée dessus ainsi qu'un carton où se trouvent les montres pour contacter les professeurs, derrière le bureau un énorme plan de l’étoile, ainsi que différents casiers remplis de dossiers et autres parasses. A votre gauche, un écriteau vous dit « Bienvenue au Pensionnat Mc Collins ».

Que deviendrait-on sans nourriture ? Heureusement, l’ancienne salle à manger du Manoir, reconvertie en réfectoire, sera parfaite pour toutes vos orgies de nourritures. De longues tables d’un bois sombre et ciré, collées les unes aux autres et disposées en rangées, permettent à une centaine d’élèves d’y manger en même temps. Des tabourets sont disposés autour, et de grandes teintures recouvrent les murs, cachant la pierre du Manoir qui a été mise à nue pendant les travaux de rénovation. Bon appétit !

Le « petit » salon porte bien son nom ! En effet, cette salle étouffante et sur-meublée ne fait que 7 mètre de long sur 7.5 mètre de large ! Autant dire que ce n’est pas la pièce idéale pour organiser à l’improviste une réunion ou une fête ! Mais, malgré cet handicap, cette pièce possède également quelques avantages… Totalement insonorisée, la porte munie de verrous, elle est utile quand l’on veut s'entretenir avec quelqu’un sans que personne d’autre ne puisse nous entendre ou nous déranger. De lourds rideaux pourpres tombent en cascade le long des fenêtres, tandis que, autour de la petite table basse en acajou, se tiennent 4 fauteuils rembourrés et confortables, eux aussi pourpres. A côté de la porte, une petite étagère avec une théière et un service à thé.

Apparemment, la personne qui a organisé cette salle ignorait totalement les gouts musicaux des adolescents de maintenant. Un piano à queue trône au milieu de la pièce, entouré d’une harpe, d’une contrebasse, de divers violions, toujours dans leurs étuis, ainsi que des pupitres, tous entassés dans un coin de cette pièce aux murs blanc, transpercés de larges fenêtres.