Pensionnat Mc Collins
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Pensionnat Mc Collins

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 Sweet Dreams..

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Evan L. Sky
Evan L. Sky
Mais qui es-tu ?

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Petit(e) Ami(e) : En ce qui concerne Liberty... Disont Peter. Mais chut, c'est un secret.
Pouvoir : Transformation de corps, Féminin/Masculin
Planète d'origine : Pluton
Date d'inscription : 21/07/2009

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MessageSujet: Sweet Dreams..   Sweet Dreams.. Icon_minitimeSam 3 Oct - 1:43

Il est 16 heures et 30 minutes exactement, mon téléphone portable m'annonce qu'il est l'heure de sortir de chez moi, et de partir en mission. Je devais me rendre sur une étoile artificielle abritant une institution nommée Mc Collins, dans le but précis de faire un rapport à mes supérieurs sur les étudiants et sur les ennemis et alliés présents sur place. Je n'étais pas le seul espion du Centre envoyé, il me semble, mais nous étions chacun placé dans cet endroit classé au patrimoine des "monuments" historiques, à intervalle irréguliers. Je me déshabille hâtivement, pendant qu'une poitrine raisonnable pousse sur mon torse, et que mes parties génitales disparaissent rapidement. Je pioche au hasard dans un tiroir contenant des sous-vêtements féminins, pour me vêtir le plus vite possible. Au début cela m'amusais un peu, de jouer à la poupée avec mon propre corps. Chaque fois que je me regardais dans la glace, je n'arrivais jamais à m'incruster dans la tête que ces formes étaient miennes. J'ouvris une immense penderie remplie de vêtements d'un côté sobres, et d'un autre côté colorés. Autant rester soft, ne pas paraitre extravagant(e) le premier jour. J'enfilai un Jean Slim noir moulant, passant mes mains effilées sur mes fines hanches féminines. J'avais eu de la chance, j'aurai pu en avoir des énormes, comme ma sœur, qui n'est même plus foutue de rentrer dans une taille raisonnable. je secouai mes cheveux coupés à la va vite en m'habillant d'un gilet à manches courtes violet et rouge, ne prenant pas le temps de mettre un tee-shirt en dessous. Ajoutant quelques accessoires plus ou moins féminins à ma tenue, je m'empresse de remplir un vieux sac à dos noir de quelques objets vital : Un lecteur de musique ultra perfectionné à la taille d'une puce, relié par Bluetooth à un casque noir à l'allure terrienne, d'un design datant du XXIe siècle, ayant comme inscription les mots Skull Candy. Un carnet à dessin, quelques crayons, et une carte de reconnaissance, indiquant qu'il est exact que je suis une jeune femme, me rendant à Mc Collins pour étudier. J'enfournai un peu de monais en liquide dans ma poche, fourrai mon portable à l'intérieur de sa semblable et laçai mes vieille converse. La science était bien foutue, il se trouve que je fais là même pointure sous mes deux formes. Un paquet de cigarette atterri dans la poche de mon gilet, et, ne trouvant pas de briquet, je décide d'un acheter un à la gare des bus volants interplanétaires.
D'après les informations que m'avais fourni le Maréchal Esther sous forme d'un message électronique envoyé sur mon ordinateur, Le Centre s'était chargé d'apporter sur mon futur lieu « d’apprentissage » les valises que j'avais préparé la veille. Je n’avais, selon elle, qu’à contacté la direction si j’avais besoin d’autre chose, qu’ils se chargeraient de me transmettre immédiatement.
Un soupire s’échappe de mes fines lèvres et je ferme ma boite mail pour aller faire un tout sur mon compte de messagerie instantanée. L’idée de partir de Pluton ne m’emplie guère de joie, malgré le fait que je ne sois pas le seul parmi mes amis à me rendre là-bas. Pas mal de gens inintéressants sont en ligne, je cherche des yeux le pseudo de Peter, il est hors ligne. « Pete Doherty, statut hors ligne. Indication dans l’espace, radar placé sur mac Collins. » Je pousse un deuxième soupire en cherchant des yeux à qui je pourrais parler pour m’occuper un peu, histoire de retarder mon départ. Il n’y a pas grand monde, entre temps, une dizaine de personnes s’est déconnectée... Une voix robotique m’annonce que 4 personnes sont actuellement disponibles, dont ma sœur.

« La mort est la meilleure chose qui puisse m’arriver dit : Alors le gamin, tu vas enfin changer d’planète pour nous lâcher les basques !!?
Pink Floyd dit : Merci d’ta sympathie à mon égard, sœurette ! C’est quand ta futur tentative de suicide, j’pourrais t’aider pour être sur que tu disparaisses vraiment.
La mort est la meilleure chose qui puisse m’arriver dit : Non, si c’est toi qui m’tue c’est pas top classe ! J’suis sure c’est toi qui à dit à Tony d’me quitter en lui faisant des avances !
Pink Floyd dit : Mais non ! C’est lui qu’a commencé ! Et en plus il vit sur Neptune, les parents auraient jamais voulu que t’aille le voir ! T’es tombée en cloque tellement d’fois !
La mort est la meilleure chose qui puisse m’arriver dit : T’es qu’une ptite pute mec ! J’te chope jte jure j’t’éclate les seins ou j’fais un nœud à ton bijou !
Pink Floyd : Haha, t’es bien marrante ! Bref, il est 40, j’dois y aller sinon mon taxi va partir sans moi. Dit à notre génitrice que j’la haie toujours autant, et à papa que j’l’embrasse, à plus.
La mort est la meilleure chose qui puisse m’arriver dit : Tu parles j’vais ri…… »
*Déconnexion ( 8 )*
Je mets une paire de lunettes, prends mon sac et claque la porte de ma chambre, avant de la fermer à clefs. Ma pièce se trouvant à l’étage des appartements des personnalités importante, j’ai l’habitude de croiser pas mal de gens connus de tous, même si je n’ai pas forcément l’honneur de leur adresser souvent la parole. Je croise un surveillant de l’aile nord qui court après une jeune recrue essayant surement de sécher les cours d’histoire du Centre. Les jeunes de nos jours, ne se rendent plus compte de ce qu’ils font. Pour que vous puissiez à peu près avoir l’image ou au moins vous imaginez le tableau, fermez les yeux et matérialisez vous un jeune garçon courant nu (En plus, il n’a rien à montrer !) dans un couloir infiniment interdit, bousculant des personnages importants, suivit par un homme s’excusant de toutes part à chaque personne gênée ou bousculée, tremblant en essayant de rattraper l’adolescent. Je peux vous le dire, ils ont de l’audace les p’tits premières années de cette promotion. Je trouve aussi qu’il y a du relâchement du côté de l’enseignement et de la surveillance... Mainte jeune fille se sont fait renvoyée parce qu’elles étaient « accidentellement » tombées enceintes… Avec toute la technologie inventée pour pouvoir de protéger pendant ce genre de rapport, je les trouve vraiment cruche de foutre en l’air leur vie professionnelle ainsi. Et puis évidemment, elles ont trop de cœur pour se faire retirer le fœtus au laser, genre elles en ont quelque chose à foutre…
«Mademoiselle Liberty Sky, Mademoiselle Liberty Sky. Merci de bien vouloir vous dépêcher, votre taxi vous attends, pour un départ imminent à *seize heures et cinquante cinq minutes* Merci de bien vouloir adresser un appel à Madame Esther, une fois que vous serez arrivée sur le lieu convoité. »
Je sers les dents en dévalant les escaliers privés, interdits aux aspirants, mais plus rapides. Ils ne m’en voudront pas, après tout je ne compte pas aller tuer Madame Tailer en les empruntant. La voix robotique du Centre me cassait les oreilles , ils sont pas foutus de payer une fille canon avec une vois sensuel pour nous demander de nous magner le cul pour se barrer de chez eux ? Je plaçai mon casque sur mes oreilles pour ne pas entendre le brouhaha des aspirants du collège qui prennent leur pause dans le hall central. Y’ en a pas un qui a un livre ou un cahier putain ! Ya des bastons entre gros baraqués, des Battle de danseurs matérialisés, des pipelettes qui parlent à leur amis extérieur par visio, des gars en train de peloter des filles faciles, des mecs en train de se caresser… Cet espèce de champs de bataille me fait marrer, l’adolescence c’est le meilleur passage de notre vie d’être humain je crois ! Amour, sexe, drogue, et armée à bas niveau ! Que du bonheur quoi.. Pendant que je me sprinte pour atteindre la porte donnant sur le couloir de l’entrée, je me retrouve en l’air, tenu(e) par la taille. Le temps que je déclique, je retire mon casque et entends un gars que je considère habituellement comme un pote me gueuler de manière à ce que sa bande entende également :
« - Alors Liberty ? On te voit pas souvent ces temps ci ! Et quand t’es au QG t’es tout le temps entre les pattes de cette mauviette de Rauchenberg ! Nous aussi on aimerait bien profiter de ton joli minois et… »
Un grand gars qui doit approcher les 1m85 ricane et lui fous un coup avant qu’il puisse finir sa phrase. Andrew Richter, un mec qui passe son temps à taper ses potes, et qui a rien dans la tête. Un de mes amis aussi, qui croit toujours dur comme fer que je suis ma propre jumelle ! Un jour il m’a fait une déclaration et il n’a pas compris pourquoi je m’étais marrée (ce qui est assez rare, déjà qu’on a du mal à m’arracher un sourire) comme une cruche, et que je m’étais barrée morte de rire. Plus rien ne me retiens en l’air, je m’écrase donc par terre, sur mes mains, tentant de garder un bref équilibre, le temps de pouvoir me remettre sur pieds. Les rires fusent pendant que les deux gros lourdauds se battent pour décider eux-mêmes de mon propre sort. Je profite de leur inattention pour m’enfuir en courant. Un regard furtif vers mon téléphone et mes yeux habituellement à moitié fermés sortent de leurs orbites. Il me reste 5 minutes pour traverser l’autre moitié du hall, descendre le couloir de 500 mètres sur 2 mètres et trouver ce foutu taxi trop pressé. Concentré dans la musique accélérée du refrain d’une vieille chanson, je heurte de plein fouet un gars que je ne connais pas, à vu d’œil, il doit avoir 15 ans, sa taille est d’exactement 1m70 et il a une corpulence raisonnable, bien musclé et assez canon pour un 4e année. Je sers les dents et me relève de ma chute pour reprendre ma course mais le gars m’attrape la main en gueulant quelque chose que le son de mon casque masque. Je le retire une nouvelle fois en essayant de me débarrasser de lui, en vain. Je fais la grimace, j’m’en fous de rater mon taxi, mais après on va me retirer le prix d’un autre moyen de transport sur ma paie, et c’est moins cool. Je baisse la tête en grognant et en attendant qu’il s’explique, m’attendant tout de même sans surprise à la suite.

« -Ben alors ma mignonne, t’es pressée ? Ca faisait pas mal de temps que j’t’avais pas vue, petite fille fantôme.
- Mhh... cool, et ?
- Tu pourrais montrer un peu plus d’entrain ma belle, c’est pas sympa de pas me calculer !
- Ca te dit d’écourter ? »
Il affiche un sourire malsain et passe ses mains sous mon gilet à la recherches des deux bosses nourrissant les fantasmes de pas mal de gars ici, je tente pas de me débattre, je sais que je fais pas le poids, et puis de toutes façons, c’est pas comme ci je me sentais vraiment agressée... Il me saisit et me fourre sa langue dégueulasse dans la bouche, me donnant envie de vomir. Putain, s’il savait il se pisserai dessus. Je me débas assez fort et me barre en courant en m’essuyant la bouche et en crachant le plus possible la bave qu’il venait de me refiler si passionnément. Je me tape un sprint de malade, débouche sur le couloir et me concentre pour accélérer le plus vite possible, ce qui réussit pas mal. En une trentaine de secondes, je me retrouve écrasée sur la porte d’entrée glacée, ouvrant sur la place principale, là où devrait se trouver mon taxi. Le freinage reste à désirer, on va dire. La porte se dématérialise immédiatement, ce qui me vaut une gamelle admirable, nez à terre. Epuisée, je rampe en cherchant un quelconque taxi des yeux. Mes pupilles se posent sur une voiture volante noire, aux vitres teintées, avec un gyrophare avec l’inscription assez carré « TAXI DE CALCORA ». Je me relève et trottine vers la machine en faisant des signes au conducteur, qui ouvre la porte en me gueulant que j’ai 30 secondes de retard. Pourriture va ! Comme ci il n’était pas content que le temps passe, juste pour être payé plus cher ! Je m’installe à l’avant en soufflant pendant que la portière se referme derrière moi. Le chauffeur ricane en mettant le contact et en allumant la radio sur une station pour Jeune de Pluton. Il me semblait reconnaitre la musique néo-électronique que tout le monde écoute en ce moment, ce style à l’air d’être assez en vogue ces temps ci.
Je retourne mon attention vers cet homme qui me conduira sur Neptune durant la nuit… Agé d’une soixantaine d’années, il louche de l’œil gauche qui est d’ailleurs une prothèse électronique de couleur noire, du style années 4000, qu’on posait sur les habitants d’Uranus à l’époque. Il a une moustache Burlesque du style « Abracadabra » qui accentue son regard plus hilarant que mystérieux. Il a d’énormes joues, conséquence des sachets de nourritures vides parsemés dans le véhicule. Pour finir, il est tellement « fort » que son pauvre petit taxi semble pencher de son côté. Pour apporter une petite conclusion, il n’est qu’un chouïa malhonnête, et il n’a pas l’air bien méchant. Je lui indique ma destination, la capitale de la prochaine planète, là où passera demain matin une navette interplanétaire, s’arrêtant seulement aux capitales importantes, survolant les restants de la Terre et ayant pour terminus l’astéroïde artificielle où je suis sensée aller. Il m’indique que comme prévu, le voyage durera une dizaine d’heure et qu’il se déroulera sans problème, vu l’absence d’évènements catastrophique ces temps ci. Il propose même avec un sourire pervers que si j’ai l’envie de voyager gratuit, il me suffirait de lui faire une petite gâterie. Je soupire en lui déclarant que je n’étais pas une prostituée mais une aspirante du Centre, entrainée au combat, pas entrainée à sucer des tuyaux. Je coupai court à la conversation en plaçant mon casque sur mes oreilles et en fermant les yeux, le voyage allait être long…

« - Ca y est ma p’tite demoiselle ! On est arrivés à destination ! Ca vous fera… Mademoiselle ? Ouhhou ??! Heeohhh !!? J’ai du boulot moi, c’est le moment pour vous de vous réveiller ! »
Un joli rêve tout en gris et noir, avec un fond sympa de Marilyn Manson s’écroule. Mon casque glisse et j’entends l’homme bon en chair qui essai de me réveiller. Je lance un juron, les yeux fermé, et vérifie dans mon sac que tout est resté en place en les ouvrants à moitié. La chaleur est pesante, et ma tête commence à tourner. Je suis prise d’une envie de vomir, ce qui s’exécute d’ailleurs sur le conducteur. Je sors du véhicule en comatant, avant de me rendre compte que Neptune est tout à fait différente de Pluton. L’agitation des gens est durement supportable, et les voir tous en vêtements chauds m’étouffe. Je suffoque en m’éloignant du chauffeur de Taxi m’injuriant, ne marchant pas droit. J’arrive au bout de quelques minutes devant une gare indiquant « Gare de Navettes », c’est ici que le bus interplanétaire passera à 9h.



Il était exactement midi trente et un, j'avais une minute de retard sur mon arrivée prévue sur l'espèce d'étoile-astéroïde artificielle où se trouvait ce fameux et ancien pensionnat Mc Collins. J'avais dormi dans la Navette, et le conducteur m'avait jeté dehors au terminus, n'arrangeant pas mon air totalement défoncée et morte de fatigue. Je pris une profonde inspiration, sorti une cigarette de la poche de mon gilet, l'enfourna dans la bouche puis plongeai mes mains dans mon sac usé et rempli d'un mélange de truc tout aussi utiles qu'idiots et ne servant à rien. J'eus un petit gémissement de triomphe en trouvant enfin mon téléphone portable, une sorte de plaque noire métallisée et fine, ayant un clavier à l'ancienne, avec de vrai touches. j'avais bataillé pour réussi a en avoir un, cela faisait un bon millier d'années que ce modèle ne se faisait plus. Je pianotai un numéro sur le rectangle électronique et allumai ma cigarette à la suite, pour pousser un soupire de soulagement. Esther ne répondait jamais à ce genre d'appel, mais la moindre des choses était de lui laisser un message, pour la prévenir que je n'étais pas morte entre pluton et Neptune ou en ratant la marche de la navette et en chutant dans la galaxie. *" Bonjour Maréchal Esther, je suis à Mc Collins, je vais bien, je sais que j'ai pas à poser de question mais est-ce que des aspirant du Centre sont ici ? Bref, en revoir, merci de vous accordez votre confiance et de m'envoyer dans un tel endroit."* Le téléphone portable émis un son qui indiquait la fin du message vocal, ce qui m'incita à pousser quelques jurons de mécontentement. Enfin, à vrai dire, ce qui m'importait à cet instant même, c'était d'avoir des nouvelles de Peter. Je ne lui avais pas parlé depuis un moment et un sentiment de manque s'installait petit à petit en moi.
Je me trouvais devant le portail imposant et vieux comme le monde du pensionnat, une grosse porte de chêne, garnie de gros clous de bronze et d'un heurtoir de la même matière, ne sachant que faire, si ce n'était entrer dans cet immense bâtiment pour m'y perdre. Un soupire s'échappa de mes lèvres et j'enfonçai mon pied dans la massive et lourde porte. Elle n'eut pas de mal à s'ouvrir, si ce n'est un grincement plaintif, indiquant que personne ne s'occupait d'elle depuis des siècles ou des millénaires. Le hall d'entrée n'en était pas beaucoup plus accueillant, à part un petit panneau d'affichage indiquant " Bienvenue à Mc Collins". Un immense escalier de marbre qui devait être blanc à l'époque. Il y avait en prime une petite pièce ressemblant à un bureau, mais je n'avais pas l'envie de m'y attarder, ni d'y entrer, si un supérieur était sur place ou aurait l'idée de me téléphoner, j'attendais mes ordres. Je n'allais pas me plaindre de l'endroit ni de la situation, après tout, c'était toujours mieux que de m'installer à la maison familiale sur Pluton, entre ces deux femmes vulgaires et inutiles, qu'étaient ma mère et ma sœur. Deux même prototype de l'idiotie féminine selon moi. Je poussai un nouveau soupir, avant d'enfoncer mon casque audio sur mes oreilles, pour vibrer sur le son de "Smoke in the water", poussant le volume au maximum. N'ayant plus l'envie d'aller plus loin pour l'instant, je m'assis sur mon sac à dos en ruine, envoyant un sms rapidement à l'être auquel je pensais à l'instant même.

* Salut Peter, tu vas bien ? Tu me manques vachement, j'ai pas d'tes nouvelles depuis longtemps, je sais même pas où t'es ! Réponds moi vite, je t'... enfin bref quoi, t'as compris. *

Je soupirais à chaque dizaine de secondes qui passaient, attendant une ou deux réponses possibles, les deux d'une assez grande envergure pour la suite de ma mission. Je fixais en attendant le vibreur de mon portable, mes chaussures usées et déchirées par les quelques millénaires qu'elles avaient endurées. Esther ne devrait pas tarder à me répondre, elle était très stricte en ce qui concernait les horaires, et accordait beaucoup d'importance à cette situation qui incitaient pas mal de présence dans ce pensionnat. Je ne savais pas vraiment comment réagir au mélange si soudain de toutes ces origines, de toutes ces différences politiques. Peut-être l'adolescence allait-elle prendre le dessus pour l'ensemble des agents envoyés ici, ou alors chaque personne serait sérieuse et net au sujet de sa mission. Mon engin électronique émit enfin de petites ondes, puis afficha sur un écran qu'il matérialisa en face de moi, un message urgent de la part d'une personne se trouvant au QG.

*"Bonjour Sky,
Ravie de savoir que tu es arrivé(e) sans encombre. Pour répondre à ta question, il y a le jeune Peter qui est déjà sur place. Surveille-le, tu veux ? Il serait dommage qu'il se fasse massacrer par les mini-stratèges de l'EdS dès le premier mois (à propos, méfie-toi d'eux, même si tu trouves cela ridicule). D'autres Aspirants vont probablement venir vous rejoindre, mais, pour l'instant, ne précipitons pas trop les choses. Tu ne voudrais pas te retrouver avec toutes ces petites brutes de 4ème année, je me trompe ?
Bonne continuation au Pensionnat McCollins."*


Le message rempli de bonté du Maréchal me fit exciser un sourire bref. Alors comme ça Rauschenberg était là.. Le surveiller ne serait guère un problème. La suite du message impliquait la méfiance contre les Stratèges. Un instant, j'imaginai qu'elle vit ennuyante j'aurais pu avoir en y entrant. J'avais beau préféré le calme et l'utilisation de mon cerveau à la guerre, celle-ci ne me déplaisait pas totalement. Après tout, si on a un monde de merde, autant faire avec.
Je refermai la fenêtre tactile qu'avait ouvert mon portable, en me mettant à tripoter les lacets de mes converses. J'entrepris une recherche rapide sur les agents qui avait été envoyé sur place... Je serais les dents au fur et à mesure que des noms s'affichait sur l'écran. Un Membre du CRPS... Trois éleves de l'école des Stratèges et deux membres de l'armée de Mercure. Le mélange était vif, ça allait faire des étincelles. Je soupirai en fixant mon portable, attendant qu'une personne d'un quelconque milieu passe par la réception si peu fréquentée.
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Plume-Angelus Engländer
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams..   Sweet Dreams.. Icon_minitimeDim 4 Oct - 21:50

- Mme Abercromie ?
-Appelle moi Maggy pour de bon, pétasse. J'ai un problème.
- Ça tombe bien, moi aussi.
-Bon, écoute moi bien, espèce de larve. Où t'a caché mon abruti de fils ?
- Ah ! Justement, moi non plus il ne réponds pas à mes appels. Son portable à dû tomber dans l'eau de javel. La dernière fois que je l'ai appelé, il était de corvée de lessive.
- Ah ! Quel abruti ! Toujours pareil ! Et il va venir mendier à ma porte "j'ai plus d'portaaaable, j't'apelles d'une cabine téléphonique sauve mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
-Cabine téléphonique ? C'est quoi ?
-Laisse béton... T'es une riche, tu connais pas. HEY ?! OUAIS JOEY, J'ARRIVE ! ON VA LES MATER CES DÉBILES !

Sans un seul mot pour conclure la conversation, la mère de Kenneth raccrocha le téléphone. Elle avait toujours beaucoup impressionnée Plume-Angelus, premièrement par son langage, qui était familier au possible. Elle n'était pas née sur Saturne, ça se voyait. Ensuite, par son énergie.? A dix-huit ans, elle avait donné naissance à son fils, son fiancé l'a lâchée le jour même. Mais le lendemain, elle était déjà debout à 4heures, pour aller gagner son pain. Et tout les jours, elle travaillait comme une forcenée, se faisait presque exploiter pour pouvoir nourrir son foyer. Son argent était sa sueur, son sang. Finalement, elle avait finit par s'en sortir un peu mieux, par la pêche notamment (elle ne faisait pas que ça, évidemment, après la pêche, elle allait aider à la poissonnerie, évider, couper, vendre, livrer). Élevant son fils sur le tas, quand elle avait le temps, à la va-vite.

Son père aussi était un type plein d'énergie, meilleur artificier de tout Neptune. Le dernière fils d'une grande famille, il s'était toujours battu pour ne pas être lésé, pour ne pas être oublié. Il disposait d'une vivacité d'esprit hors sud commun, et qu'une capacité de concentration énorme. Si il avait pu bénéficier d'une éducation convenable, il serait peut-être ministre. Mais non, il se contente de la force de ses mains pour illuminer le regard de millions de personnes lors de fêtes.

Leur fils, a hérité des deux. Il est surexcité continuellement, ne peut jamais faire quelque chose sans en rajouter des tonnes, a toujours des idées, des projets (farfelus ou non) en tête. Simultanément, il a une capacité incroyable de traitement des informations. Ajouté à ça, une forme physique non négligeable et des talents de tir digne d'un sniper. le guerrier parfait, en quelque sorte. Un seul problème : son acharnement à critiquer les système politique, à dénoncer les bizarreries au sein même du système politique.

Plume-Angélus soupira en descendant l'escalier monumental menant au hall d'entrée. Oui, Kenneth avait vraiment toutes les qualités requises pour être soldat. A maintes reprises, on lui avait proposé un poste à responsabilités dans l'armée, mais, malheureusement pour Saturne, il avait grandit en écoutant les discours d'Alick Beaudelaire, et savait donc ce qui allait arriver si il prenait ce genre de postes. Il allait être écrasé, et allait s'enfoncer de plus en plus, à force de se débattre avec son égo devenu sur-dimensionné par la fierté.


-Oh mon dieu !

La jeune fille à la peau noire, aux cheveux longs et bouclés, plutôt grande et élancée, habillée d'une robe rouge lui arrivant aux genou, sursauta. Elle n'avait pas du tout, mais alors pas du tout, prévu que quelqu'un venait d'arriver ici. Elle pensait qu'elle serait seule au monde, comme quasiment tout le temps. Mais non, il y avait une jeune fille, qui consultait apparemment ses messages.
Ceci n'empêcha pas Plume-Angelus de se prendre les pieds dans les pieds et de dégringoler sur le dos le reste des escaliers qui lui restait à descendre (sur les pieds !) .
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