Pensionnat Mc Collins
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Pensionnat Mc Collins

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 Vous connaissez la musique...elle est triste.

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Nienna Alcarin
Nienna Alcarin
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MessageSujet: Vous connaissez la musique...elle est triste.   Vous connaissez la musique...elle est triste. Icon_minitimeVen 7 Aoû - 14:31

Alors voilà, ça y est. Elle y était, à Mc Collins.
Mais elle y était vraiment cette fois ! A l'intérieur, dans les couloirs, mêlées aux autres pensionnaires qui ne se doutaient pas le moins du monde que cette jeune femme était peut-être nouvelle, qu'elle était peut-être perdue, et qu'elle était peut-être mélancolique.
Mais qui aurait pu la consoler dans un moment pareil ? Amras bien entendu. Nienna n'avait pas vraiment envie d'être ici seulement...pas le choix ! Elle savait très bien qu'être triste n'était pas la meilleure des solutions.
Cela percerait sa défense. Cela voudrait dire être faible. Mais à qui pourrait-elle faire comprendre ce qu'elle ressentait ? Elle se sentait trahie, elle sentait son coeur se dêchirait. L'âme aimée était loin, si loin..
Elle marchait dans les couloirs, telles une âme errante. Sans aucun but. Elle aurait du se diriger vers un secrétariat, ou peut-être aurait-elle du appeler son guide holographique ? Pour l'instant elle voulait juste être seule. Et ça, c'était facile. D'être seule dans un endroit qu'on ne connait pas, qu'on ne voulait d'ailleurs pas connaître.

Mais bon dieu, pourquoi suis-je si triste ? Si...nostalgique ? Ce n'est jamais rien de très grave que d'être ici..Ressaisit-toi Nienna. Ressaisit-toi.
Elle se mit à marcher un peu plus vite, sa robe volant derrière elle. Les larmes ne couleraient pas. Il ne fallait pas.
Elle s'arrêta soudain devant une grande porte blanche.
Il y était inscrit : "Salle de musique".

Une salle de musique ? Ici ? Oh, ça ne va être que des guitares électriques, et des synthétiseurs. La vraie musique, elle n'existe plus.
La jeune stratège ouvrit cependant la porte. Et son coeur se serra devant telle beauté. Un grand piano à queue se tenait, fière et droit, en plein milieu de la salle. On aurait dit qu'il l'attendait. Qu'il lui soufflait : viens Nienna, viens me voir.
La jeune femme posa un pieds dans la salle et ressentit d'étranges vibrations qui la firent frissonner. Voilà ce qu'elle devait faire, s'exprimer par la musique. Cela la calmerait.
Les murs étaient d'un blanc immaculé, et la lumière du matin enrobait la pièce, filtrée par les grandes fenêtres.
Nienna s'approcha de l'instrument et observa les touches noires et blanches. De son doigt long et fin, elle fit raisonner une note aigüe, qui rebondit sur les murs, et carillonna dans toute la pièce.
Elle ramena le siège grâce à son pouvoir, puis s'assit dessus, sur le petit tabouret qui n'attendait qu'elle, et soupira, caressant les touches musicales.
Elle ne savait pas, devait elle oser et remplir la pièce d'une mélodie triste et romantique qui lui irait si bien ? Quitte à se faire entendre et remarquer...
Allait, elle ne pouvait résister. Mais que jouer ? Elle réfléchit un instant. Chopin...Nocturne. Voilà, ça irait. Vous connaissez la musique ? Elle est triste.


[lire ce passage en musique : ici]

Elle rejeta ses longs cheveux verts en arrière, et effleura l'instrument de ses longs doigts pâles. Et elle commença. La douce mélodie emplit la pièce, emplit son cerveau, son esprit, tout son corps.
Il n'y avait plus que ça qui comptait. La musique, et sa concentration, sa dévotion absolue. Elle se rappelait des notes et les jouaient. C'était tout.
Et là alors, elle pouvait se sentir réconforter. Car c'était lui qui lui avait appris à jouer du piano, lui qui lui avait appris ce morceau, lui qui lui avait dit de sa voix suave, de sa voix hypnotisante : "Tu es plus belle que le jour en jouant Nocturne..."
Elle insuffla toute sa mélancolie, toute sa tristesse en jouant ses sentiments que Chopin avait si bien représenter par des sons.
Ses yeux baladaient les touches noires et blanches, autant que ses mains. Et elle se rappelait.
Amras avait 'su' qu'il devait augmenter sa croissance. Il avait 'su' qu'il devait porter secours à cette petite fille en danger. Mais avait-il 'su' la peine qui lui causerait en l'abandonnant ? Non bien sur. Ou peut-être que si, mais qu'il s'en fichait ? Quelques larmes salées vinrent troubler sa vue, la jeune fille cligna des yeux et le liquide s'écrasa sur les touches.
Absorbée par la mélodie enivrante, Nienna Alcarin n'entendit même pas la porte s'ouvrir derrière elle.




NE SERAIT PAS LA JUSQU'AU 15/08! ~ Voyage à Barcelone ~]
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Peter Rauschenberg-Tailer
Peter Rauschenberg-Tailer
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MessageSujet: Re: Vous connaissez la musique...elle est triste.   Vous connaissez la musique...elle est triste. Icon_minitimeSam 3 Oct - 20:51

- Let's play a love game, play a love game
Do you want love, or you want fame
Are you in the game?
Done a love game
Let's play a love game, play a love game
Do you want love, or you want fame
Are you in the game?
Done the love game
Accompagné de "niah niah niah" intempestifs. Ellena Hislonden se dandinait depuis une demie-heure sur cette horrible chanson, son MP9666 dans la main. Elle avait prit le soin de monter le son à fond, pour que les Aspirants autour d'elle la remarquent. Tactique inutile. TOUT LE MONDE la regardait déjà sans ça. Avec ses longs cheveux blancs, ses yeux bleu ciel, son décolleté plongeant et son short ultra-moulant, les garçons la dévoraient des yeux. Sauf que son déhanché les hypnotisait tout autant.
- HÉ OH, PETE, TU M'ÉCOUTES OUI ! hurla Jester dans les oreilles du blond.
- Euh, hein, quoi ? fit Peter en détournant le regard de la jeune fille. Oui, tu disais ?
Jester le considéra un moment avec condescendance. "Vas-y, drague-la, tant que tu y es." Il était bien le seul à ne pas regarder Ellena dès qu'elle entrait quelque part.
- Viens, on s'en va, cracha Jester. On peut pas travailler ici.
- Euuuh...
- Discute pas, le gringalet, sinon je te refais le portrait.
Peter adressa un signe d'adieu à Wadyslava qui abaissa ses lunettes avant de secouer la tête en soupirant, plantée devant son ordinateur. Jester traîna presque Peter hors de la Salle de Travail n°152. Ils débouchèrent dans un couloir aux murs blancs. Le sol et le plafond étaient transparents, et ils pouvaient voir ce qui se passait dans les étages du dessous. Peter releva la tête. Il avait le vertige.
- Tu m'excuseras si je parais brusque, soupira Jester, mais tu pourrais me rendre un service ?
- Bah, ça dépend quoi... répondit Peter, sceptique.
- T'es vraiment une tapette. Un vrai mec aurait dit "bien sûr, c'est quoi le problème ?", mais non, toi tu dis "Ben, euh, euh... Ça dépend..." A quelqu'un d'autre de plus intelligent, j'aurai pas dit ça, mais : PREND EXEMPLE SUR ANGELO, BORDEL !
- Angelo ?! T'as débloqué ou quoi ? s'exclama le blond en secouant sa tignasse.
- Ben ouais, il est con, c'est qu'une brute, c'est LE stéréotype d'Aspirant du Centre, mais au moins lui il a le même quotient intellectuel que toi et POURTANT il a sa place ici. J'sais pas si t'avais compris que t'étais entré juste parce que t'es le petit-fils du Maréchal. Parce que, faut bien le dire, tu sais rien faire de ta vie. T'es un boulet, tu sers à rien.
- Euuuuh... balbutia-t-il, pas très habitué à s'en prendre plein la figure.
- Mais bon, on est pas là pour ça, coupa Jester. Je voudrais juste savoir si ils avaient décidé de quel stage ils allaient te faire faire cette année.
Tout en parlant, ils avaient commencé à marcher. Ils amorçaient l'escalier en rond qui faisait le tour de l'immeuble qui abritait le QG du Centre.
- Oui, soupira Peter, pas mécontent de changer de sujet. McCollins.
- Ok. Donc, ils m'ont ref... HÉ, MAIS FAIT ATTENTION OU TU MARCHES, TOI !
Le garçon venait de hurler sur un première année qui venait de le bousculer. Cheveux châtain très clair, grands yeux bleus. Il implora, affolé :
- Ah, pardonnez-moi, ne me tapez pas, je vous en prie, au secours, sauvez-moi, laissez-moi tranquille ! Je vous donnerais des bonbons, je vous donnerais mon sac, ma carte d'identité, mais laissez-moi !
- Hé oh, calme-toi Gerwulf, ils vont pas te tuer, déplora une jeune fille aux cheveux châtain noués en une queue relevée, des lunettes de soleil sur le nez, en arrivant à côté du jeune garçon.
- C'est bizarre Gerwulf comme nom, remarqua Jester avec une pointe d'ironie. C'est ton frère ?
- Tu cherches la baston, Struthiocamelus ? l'incendia l'inconnue d'une voix venimeuse. C'est allemand, comme mon prénom.
Les deux adolescents se défiaient du regard, et ne faisaient attention ni au petit Gerwulf qui pleurnichait, ni à Peter qui n'y comprenait plus rien.
- T'es chiante, Hubermann...
- Nique ta mère.
- Va te faire enculer.
- Quel langage, l'autruche ! Tes parents s'raient pas fiers s'ils entendaient leur rejeton parler comme ça...
- Pourquoi tu ressens le besoin de parler de mes parents ? Tu voudrais qu'on parle des tiens peut-être ?
- Connard.
- Pouffiasse.
- Mouche à merde.
- Je préfère encore autruche.
- Faudrait savoir, mouche à merde ou autruche ?
- Aucun des deux, va te faire foutre.
- STOP ! hurla Peter, faisant s'arrêter net les deux jeunes gens qui tournèrent la tête vers lui.
- Tiens, une mouche à merde, constata la jeune fille comme si c'était normal.
- Nan, c'est Rauschenberg-Tailer, soupira Jester. Le petit-fils...
- ... légitime du Maréchal Némo, ouais, je vois, compléta la jeune fille. Moi c'est Lorelei Hubermann, 16 ans. Si tu te demandes pourquoi tu m'as jamais vue ici, c'est parce que j'appartiens à l'unité d'agents spéciaux de ton papy, voilà. Et lui aussi.
Elle posa une main sur l'épaule du garçon qui semblait être son petit-frère, Gerwulf.
- Ah... Ah bon... balbutia-t-il. J'étais pas au courant...
- Logique, les Maréchaux informent jamais les mouches à merde, même lorsque celles-ci font partie de leur famille. Enfin bon, je vais vous laisser entre rebuts de l'humanité, hein, on a à faire nous !
- Ouais, c'est ça, casse-toi, grogna Jester.
- Plante ta tête dans le sol et étouffe-toi, l'autruche. Allez, Gerwulf, on se casse.
Le garçon accorda aux deux Aspirants un regard apeuré, avant de dire un "au revoir" timide. Lorelei et Gerwulf partirent en dévalant les escaliers à une vitesse hallucinante, leurs pieds touchant silencieusement les marches. Jester et Peter se retrouvèrent seuls, dans les escaliers déserts.
- Pfff, connards d'Agents Spéciaux... cracha Jester à l'intention des deux personnes qui venaient de partir en se remettant à avancer. Ils se prennent pour les rois depuis que le Maréchal K. leur a obtenu les privilèges qu'ils ont aujourd'hui... Tout ça à cause de Rauschenberg...
Peter se tut. Il emboîta le pas à son camarade, se trouvant vraiment lent par rapport à Lorelei et Gerwulf.
- Tu les connaissais ? dit le blond pour changer de sujet.
- La fille, oui. Son frère, je le connaissais de vue. En fait, ils sont trois. Lorelei, Dieter et Gerwulf Hubermann. L'aînée et le benjamin, Agents Spéciaux, super doués. Celui du milieu, Aspirant normal, assez moyen. Ça ne te rappelle rien ?
Peter fronça les sourcils. Jester soupira devant le manque de rapidité de son collègue.
- Le trio Tailer, crétin, finit-il par répondre. Lorelei finira Maréchale, Gerwulf sera Chef ou Scientifique-En-Chef, et Dieter, Lieutenant. Il suffit de les voir en famille pour comprendre. Leurs parents favorisent les plus doués, et celui qui a un niveau normal, à la poubelle. Comme Yuna et Jake Tailer avec leurs enfants. Sauf que Gerwulf ne s'échappera pas, contrairement à Dimitry. Dieter n'aura pas la chance de Yannick Tailer. C'est dommage pour lui. Il est sympa, pourtant.
Peter ne lui fit pas remarquer que, peut-être, Dieter avait choisi de devenir Aspirant parce qu'il était plus prudent et qu'il pensait qu'il pourrait devenir plus fort en progressant à son rythme. Mais, sachant que sa remarque allait énerver encore plus Jester, il la garda dans un coin de sa tête.
Quelques minutes s'écoulèrent, sans que les deux Aspirants n'échangent un mot. L'horrible air de LoveGame revint au galop dans l'esprit de Peter, le distrayant de ses pensées sombres.


Peter se réveilla en sursaut. Il se redressa, se rappelant avec stupeur qu'il était bien dans son lit, à deux heures de l'après-midi, au pensionnat McCollins. Il s'était assoupi sans s'en rendre compte.
Cherchant les causes de son réveil brusque, il vit son téléphone portable sur le guéridon, vibrant à souhait, accompagné d'une musique annonçant un SMS. "Sweet dreams", de Marilyn Manson. Il savait qui l'avait contacté.
Il se leva, passa une main dans ses cheveux, et saisit le petit appareil. Une voix métallique lui indiqua que le message était arrivé deux heures plus tôt. Le soleil était encore au rendez-vous dehors, il valait mieux sortir. Il se mit en marche, et sortit du dortoir des garçons. Promenant son doigt sur l'écran du petit appareil, ses yeux indigo finirent par lire le message que Liberty (comment se tromper ?) lui avait adressé :

* Salut Peter, tu vas bien ? Tu me manques vachement, j'ai pas d'tes nouvelles depuis longtemps, je sais même pas où t'es ! Réponds moi vite, je t'... enfin bref quoi, t'as compris. *

Après avoir parcouru quelques couloirs sans vraie raison, il descendit l'escalier qui menait au rez-de-chaussée et s'assit sur la dernière marche, avant de composer sa réponse :

* Tu me manques aussi. Moi, je suis au pensionnat McCollins. C'est mort, y a rien, c'est lourd, les autres élèves sont nuls, enfin bref, voilà quoi. Remarque, c'est toujours mieux que de côtoyer les brutes du Centre ! Quand je suis parti, Angelo s'était remis pour la dixième fois avec Ellena et il la pelotait en public, Wadyslava faisait un duel de nourriture avec Aleksa et Sullivan s'amusait à buter un 1ère année qui avait volé un magazine porno à un Lieutenant (je sais pas si tu vois qui c'est Sullivan, c'est un agent Spécial de l'unité Dragon Busters, il a les cheveux bleus et noirs).
Enfin bref, quoi de neuf de ton côté ? T'es où ? Si t'es libre, on pourrait peut-être se voir aux vacances de Noël, je sais pas si j'arriverais à prendre un congé à ce moment-là (d'autant plus que faudra être discret, mes parents voudront absolument me bouffer tout mon temps libre, comme d'hab').
Je t'embrasse. *


Il éteint son téléphone. Il avait presque oublié les séquelles que les ondes du portable pouvaient avoir sur son cerveau. Il trouvait juste que ces trucs qui lui pourrissaient peut-être la cervelle étaient géniaux dans ces moment-là. En particulier pour contacter une personne qui était fan des vieilles chansons du vingt-et-unième siècle, et qui critiquait tous les travers de la société avec une soi-disant froideur qui cachait une âme chaleureuse.
Une mélodie lui parvint aux oreilles. Un air de piano. Agréable, pas comme les nouvelles musiques électroniques à la mode qui arrachaient des gémissements à n'importe quelle oreille sensible. Il se redressa, et laissa son ouïe et ses pieds le mener à la Salle de Musique. Il ouvrit la porte sans un bruit, et entra à pas de loups. Là, assise sur le siège devant un magnifique piano à queue, une jeune fille aux longs cheveux verts jouait. Sans aucune fausse notes, aucune hésitation, même en l'absence de partitions. Peter resta planté là, à écouter cette mélodie inconnue l'emporter, les yeux fermés. Il n'avait jamais vu de véritable pianiste auparavant. Maintenant que tout était programmé, électronisé, les gens s'occupaient-ils d'un fou susceptible de mal interpréter le morceau et de faire des fautes ?
Peter se laissa emporter par le doux murmure des notes, jusqu'à ce que la mélodie prenne fin...
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Nienna Alcarin
Nienna Alcarin
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MessageSujet: Re: Vous connaissez la musique...elle est triste.   Vous connaissez la musique...elle est triste. Icon_minitimeJeu 8 Oct - 19:09

[Hrp : comment veux-tu que je réponde quelque chose de potentiellement bien après ce RP >< ?]

Nienna Alcarin laissa le son de la dernière note raisonner dans la pièce, puis mourir doucement. Elle resta un instant les yeux fermés, savourant jusqu'à la fin la magie de la musique. Apaisée, et un petit sourire dessiné sur les lèvres, elle rejeta ses longs cheveux verts en arrière, se demandant comment elle devait réagir. Après tout, un jeune homme était assis à quelques mètres d'elle, pensant sûrement qu'il était discret, et avait profité de sa musique. Or ce jeune homme, d'un âge indéterminé, n'était pas forcément quelqu'un de bien, et si il y a une chose qu'on apprend aux stratèges, c'est bien de se méfier de tout le monde. Cependant, cette personne là avait su apprécier sa musique, ce qui n'était qu'un bon point. Car quelqu'un appréciant la musique classique ne pouvait pas être foncièrement mauvais. Surtout que ces musiques là dataient encore de l'air terrienne, et avaient presque toutes étaient oubliées. Donc, si un garçon sait se faire silencieux et respectueux envers une musique, et que ce même garçon se documente assez pour ne pas crier face à cette dernière, qui après tout est une vieillerie, pouvons-nous considérer que ce garçon est assez bon, pour être abordé et abordable ? Voilà le genre de question que se posait continuellement la jeune Nienna Alcarin. Pour certains, ç'aurait pu paraître stupide et embêtant, mais pour une stratège de haut niveau, c'était la pensée la plus banale. Du revers de sa main longue, fine et diaphane, elle repoussa une mèche rebelle qui était tombée sur son visage, faisant tinter les cristaux accroché à ses bracelets. Il fallait vite réagir, car à moins de s'être endormi, le garçon ne resterai pas sans rien faire éternellement. D'autant plus que si ce n'était pas un stratège, il ne serait pas très patient, même devant une jolie fille. Amras avait bien du lui dire quelque chose à ce sujet...Bien sur, le coeur de la demoiselle Alcarin lui soufflait d'aller voir le garçon. Mais sa raison n'était pas d'accord. Et cela lui rappelait grandement un épisode de sa vie lorsqu'elle était encore à l'école des Stratèges...


Nienna, alors âgée de 14 ans, parcourt en long et en large les
couloirs de l'école. Frustrée, elle entortille ses longs cheveux
autours de ses doigts, quitte à les abîmer. Avoir une belle chevelure
n'est pas le premier de ses soucis, en ce moment. Il y a ce problème,
qui lui a posé Amras, et qu'elle ne parvient pas à résoudre.
Aujourd'hui, elle s'assierait confortablement et réfléchirait, toute la
journée et toute la nuit s'il le fallait, pour trouver la solution.
Mais aujourd'hui, alors qu'elle n'a que 14 ans
, ce n'est pas la
même chose. Toujours première en toute matière, son orgueil est énorme,
et son ego surdimensionné. Elle a une grande fierté, et ne s'attend pas
à tomber sur plus fort que toi. Mais apparemment, elle se trompait.


De rage, elle se laisse tomber sur le sol, croise les jambes et les
bras, telle une enfant boudeuse. Ses camarades de classe, pour se
rendre au dortoir, son obligées de l'enjamber. Quelques unes lui
demande ce qui ne va pas, mais elles obtiennent pour seule réponse une
moue odieuse déformant le visage de Nienna. Plusieurs heures plus tard,
toujours assise à la même place, les yeux enflés et des veines gonflant
sur son frond, elle se lève d'un bond, attrape son menteau, et court
vers la porte. Après avoir traversé quelques dizaines de salles, hall
et couloirs, elle attrape un tiquet de sortie au robot destiné à cela, et court sous l'éclairage néon de la capitale de Saturne. Les yeux pleins de larmes, elle s'arrête devant la porte de sa maison, et active la sonette au moins une dizaine de fois, quitte à se déchirer les tympans, sans penser à utiliser les clés qu'elle a dans la poche. La réponse ne se fait attendre, déjà, la porte s'ouvre sur Amras. Grand, ses cheveux noirs en bataille et ses yeux violets fatigués, il est tellement beau que Nienna oublie un instant la raison de sa venu.

- "Hola hola holaaa...murmure Amras. Ce n'est absolument pas le comportement d'une stratège. J'te laisse pas rentrer chez moi si tu me fais une tête pareil !
- J'te rappelle que c'est aussi chez moi, grommelle Nienna en entrant de force dans la maison.
- Bien sur mademoiselle, continue Amras en souriant, mais d'un point de vue hyérarchique et intellectuel, c'est moi qui commande."
Nienna ne répond pas, et s'assoie sur le siège qu'elle apperçoit, foudroyant l'homme de son regard d'ocre.
- J'ai trouvé la solution à ton problème, crache-t-elle. La bonne réponse, c'est qu'il n'y en a pas.
- Faux, se contente de nier Amras. Bon, je retourne me coucher. Au revoir.
- Mais...tu...je...balbutie Nienna, outrée. Tu ne vas pas me laisser ici, comme ça !
- Je te rappelle que c'est aussi chez toi ici, répond-il en ricanant.
- Mais....s'indigne la jeune fille, c'est impossible comme problème ! "Suivre la voix du coeur, ou celle de la raison ?" Soit les deux propositions sont fausses, soit elles sont toutes les deux bonnes !
- Hé bien vas-y, dit le jeune homme toujours dans les escaliers, propose moi ta réponse.
- Les...les deux propositions sont les bonnes.
- ... Faux.
Et il remonte. Nienna n'en saura jamais plus, et repartira à l'école, dégoûtée. Elle aura la grande ambition de faire la tête à Amras pendant au moins deux jours, mais ne tiendra que deux heures. Et finalement, à ses 15 ans, la réponse viendra d'elle-même...


La voie du coeur, par la voix de la raison, se remémora Nienna en souriant.
Et aujourd'hui, son coeur lui disait d'approcher la garçon, et elle le ferait en suivant la voix de la raison, qui lui disait de rester méfiante.
Elle se leva donc de son fauteuil, défroissant de ses mains le tissu de sa robe, et s'avança gracieusement vers le jeune homme assis, presque dançante. Elle se baissa vers lui, ses cheveux carressait son visage, et elle parla, d'une voix douce et sincère :

- Il est rare de croiser des humains appréciant encore ce genre de musique... Bonjour jeune homme.
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